Après le scolyte, la cécidomyie

La cécidomyie des aiguilles du Douglas obtiendra-t-elle des sylviculteurs du Morvan ce que nous réclamons depuis des années sans succès ?

Cette petite mouche inféodée au Douglas est en phase d’installation dans le Morvan et se délecte des monocultures. Le Département santé des forêts (DSF) rappelle que la diversité des essences est essentielle en termes de résilience des forêts.

«L’arrivée de ce nouvel insecte rappelle le risque d’introduction de bio-agresseur exotique sur le douglas comme sur d’autres essences. La diversification des essences à l’échelle d’un massif forestier est une réponse de long terme pour faire face aux changements globaux en cours», constate Mathieu Mirabel, responsable du pôle Bourgogne-Franche-Comté du DSF, rédacteur avec P.-A. Gaertner de la note sur la progression de la cécidomyie en Bourgogne Franche-Comté.

Nous en profitons pour rappeler qu’un écosystème forestier complexe et proche de la naturalité est essentiel pour la résilience des forêts, mais aussi pour la biodiversité, le stockage du carbone, la qualité de l’eau… Et ce n’est pas en mélangeant un peu de chêne rouge d’Amérique au douglas que cet objectif sera atteint. Nous invitons les propriétaires forestiers à se réveiller avant que les catastrophes telles que nous les subissons sur l’épicéa ne s’étendent sur le massif du Morvan.

Pour en savoir plus, lire l’article paru sur le portail des professionnels de la filière bois ou encore la récente publication du DSF-BFC.

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