Les écosystèmes forestiers sont donc concernés.
Préserver la biodiversité, protéger les écosystèmes existants, réparer les dégradations déjà subies, tels sont les objectifs du règlement européen sur la restauration des écosystèmes dégradés.
À noter que les règlements sont des actes législatifs contraignants. Ils doivent être mis en œuvre dans leur intégralité, dans toute l’Union européenne.
Le nouveau texte fixe comme objectif de restaurer au moins 20% des terres et des mers de l’Union européenne (UE) d’ici 2030 et l’ensemble des écosystèmes ayant besoin d’être restaurés d’ici 2050.
La nouvelle législation européenne sur la restauration de la nature, approuvée par les États membres, permettra de restaurer les écosystèmes dégradés dans tous les pays de l’UE, de contribuer à la réalisation des objectifs de l’UE en matière de climat et de biodiversité et d’améliorer la sécurité alimentaire.
Quelles conséquences pour la forêt ? Le règlement exige notamment une évolution positive de plusieurs indicateurs des écosystèmes forestiers, de laisser plus de bois morts pour la biodiversité, et la plantation de trois milliards d’arbres supplémentaires.
Ce texte représente une avancée appréciable et nous serons donc particulièrement attentifs sur ce dernier point notamment en ce qui concerne les indicateurs.
L’avenir de ce règlement demeure cependant incertain : en effet, son approbation par le Conseil de l’UE, d’ordinaire une simple formalité, qui devait avoir lieue le 25 mars a été reportée.