M. Macron fait pour l’océan comme il fait en forêt : il affiche fièrement 30 % d’aires marines protégées (AMP) alors qu’il signe en douce un décret qui les dénature complètement comme le relève l’article de Novetic du 29 juin.
Le même stratagème est utilisé en forêt quand le gouvernement affiche une « gestion durable » de la forêt qui autorise coupes rases, destruction des habitats, plantations, industrialisation, tassement des sols et déstockage du carbone.
La France est le premier pays européen pour la surface des océans sous sa responsabilité et l’un des principaux pays européens pour sa surface de forêt (plus de 25 millions d’hectares pour la forêt avec les dom tom et 1,02 milliards d’hectares pour les océans avec dom tom et terres australes). L’impact d’une politique volontariste serait donc loin d’être négligeable.
Mais plus grave que de ne rien faire : le gouvernement fait croire qu’il avance alors qu’il recule… Alors que l’océan et la forêt sont les principaux leviers possibles pour atténuer les émissions de CO2, M. Marcon décide de gagner du temps en nous masquant la réalité avec de la com, de la désinformation et en engageant des subventions contre-productives.
Pourtant les solutions, pour l’océan comme pour la forêt, sont finalement assez simples à mettre en œuvre : foutre la paix aux écosystèmes, avec en bonus un rebond de la biodiversité que ne nous apporteront pas les solutions technologiques. C’est beaucoup moins coûteux et beaucoup plus efficace que, par exemple, la capture et l’injection de carbone dans le sol.
30% d’aires marines réellement protégées et 25 % des forêts françaises en libre évolution (métropole) serait tout à fait réalisable (à condition de revenir au taux de prélèvement de bois de 2017).
Les lobbies industriels pilotent toujours l’avion Macroniste qui nous conduit toujours plus vite dans le mur…